Vous êtes auteur et/ou illustrateur jeunesse et avez comme projet de publier votre livre en auto-édition. Bien sûr, cela vous fait un peu peur car c’est la première fois que vous vous lancez dans ce monde et l’inconnu fait toujours un peu peur, n’est-ce pas ? Vous vous sentez petit face aux grandes maisons d’édition.
Première bonne nouvelle, vous n’êtes pas en concurrence avec elles. Les enfants peuvent très bien lire des livres qui sortent de grandes maisons d’édition et des livres auto-édités. Pourquoi choisir !
Deuxième bonne nouvelle, cet article vous donnera plusieurs pistes précieuses qui vous aideront à réussir.
1ER FACTEUR : AVOIR UN LIVRE ORIGINAL
Des livres jeunesse, il y en a des milliers qui sortent tous les ans.
Pour capter l’attention des parents et surtout des enfants, il faut, bien sûr, que votre livre soit qualitatif avec une belle histoire (sans fautes d’orthographe, de grammaire et de typographie) et de magnifiques illustrations.
Mais cela ne suffira pas pour sortir du lot et être LE livre : celui qui sera facilement repérable dans les salons, en librairie… Pour cela il doit être original grâce à sa mise en page, sa forme, sa taille, ses couleurs ou bien encore son support (papier, carton, tissu…).
Évitez au maximum les erreurs de débutant qui nuiraient à la qualité de votre ouvrage. Vous ne voulez pas passer pour un amateur auprès de vos lecteurs ou des professionnels ! Votre livre mérite lui aussi d’avoir une belle histoire 😉.
2ÈME FACTEUR : AVOIR UNE COMMUNICATION DU TONNERRE
Pourquoi Dany Boon a fait 20 489 303 entrées avec son film « Bienvenue chez les Ch’tis » ? Parce que sa communication était excellente. Depuis des années dans ses spectacles et les émissions de télévision, il faisait des sketchs sur les habitants du Nord. D’une certaine façon, toutes ces années, il a fait de la pub pour son film.
Bien sûr, vous n’êtes pas Dany Boon, vous n’êtes pas connu — bien qu’il n’ait pas toujours été connu : à ses débuts, il mimait dans les rues de Paris pour gagner sa vie. On commence tous quelque part. Un jour qui sait, vous serez peut-être célèbre dans le milieu de la littérature jeunesse. Pour cela, faites comme Dany Boon, préparez votre audience et travaillez votre communication en amont.
Cela commence avant la sortie de votre ouvrage. Vous pouvez au stade de l’écriture de votre livre jeunesse lancer un financement participatif. Vous deviendrez visible en tant qu’auteur et ferez connaître votre projet. On commence par chauffer son audience (rappelez-vous Dany Boon). En plus, ce sera un formidable levier pour financer votre ouvrage. L’argent c’est toujours le nerf de la guerre, n’est-ce pas ? Et c’est toujours bon de se sentir soutenu dans ses projets.
En parallèle, vous pouvez créer du contenu sur les réseaux sociaux pour faire découvrir votre futur chef-d’œuvre ainsi que votre campagne de financement. Une fois votre livre mis en page et imprimé vous devez communiquer autour de sa sortie, le présenter dans les librairies, les médiathèques, les écoles, les salons… Essayez de recueillir les avis dès les premiers lecteurs de votre livre. Partagez ces avis sur vos réseaux sociaux ou sur votre site, cela créera à coup sûr un effet boule de neige.
3ÈME FACTEUR : AVOIR UN ÉTAT D’ESPRIT DE GAGNANT
Tous les grands champions vous le confirmeront : la victoire relève à 80% de l’état d’esprit.
Pour cela, vous devez avoir la conviction profonde que votre livre est de qualité. Plus vous aurez confiance en vous et en votre projet, plus vous aurez conscience d’avoir un ouvrage professionnel, et plus il sera facile pour vous d’en parler et de le diffuser.
C’est pourquoi, il est fondamental d’apporter une importance cruciale à son « mindset » (état d’esprit) pour voir son projet aboutir. Rappelez-vous 80 % de mindset et 20 % d’action.
Pour favoriser son mindset il faut d’abord accorder à son projet une vraie place. Vous devez donc vous y investir pleinement, y consacrer probablement une partie de votre temps libre, que ce soit vos week-ends, vos vacances ou vos soirées si vous avez un travail à côté, ou bien y dédier vos journées si c’est votre travail principal.
Vous devrez peut-être suivre une formation ou un accompagnement pour acquérir certaines compétences nécessaires à votre projet et/ou vous offrir le soutien d’un professionnel pour vous aider à finaliser votre livre — soit dit en passant, j’ai justement un accompagnement pour que votre livre auto-édité soit d’une qualité professionnelle. (je vous en dis plus à la fin de cet article)
Investir financièrement dans son projet, c’est entrer dans le bon état d’esprit pour réussir, cela signifie que vous croyez suffisamment en vous et en votre projet pour le mener à bien. Rien que l’acte d’investir pour son projet lui donne une existence concrète et conditionne la réussite.
Quand vous vous interrogez s’il serait judicieux d’investir dans votre livre. Vous vous dites peut-être « C’est trop cher ! » sans même connaître les tarifs. Ou encore « Je ne peux pas me permettre de placer mes économies dans ce projet », ce qui vous oblige à tout faire entièrement seul alors que vous n’avez pas forcément les compétences requises. Demandez-vous si réellement c’est une histoire de prix ou si cela ne cache pas plutôt une peur.
Finalement, peut-être que vous ne croyez pas suffisamment en votre projet ou en vous, ce qui fait que vous voyez cet investissement comme de l’argent gaspillé… ?
À partir du moment où on croit en son projet et qu’on a trouvé la solution pour le faire aboutir avec succès, alors on s’entoure des bonnes personnes et on est heureux d’investir pour sa réussite. De cette façon, on se prouve à soi-même que notre projet est important et qu’il mérite qu’on lui apporte une certaine priorité, un certain investissement. Cela nous rend heureux, nous porte et nous pousse tout droit vers la réussite.
Le rôle du mindset est bien connu, c’est d’ailleurs ce que nous confirme Francine Lamboley, sophrologue :

Le mindset… mais c’est quoi ?
On traduit généralement par « état d’esprit » ou « façon de penser ».
Cela correspond aux petites voix qui nous parlent depuis notre tête, dans ce cas précis, de notre projet de livre.
Et devinez quoi ? La plupart du temps, elles ne nous encouragent pas vraiment !
Mais heureusement, nous pouvons nous appuyer sur la plasticité du cerveau : hé oui, comme nos muscles, nous pouvons entraîner notre cerveau !
La première étape est de repérer ces petites phrases décourageantes.
Certaines sont ce que l’on appelle des croyances limitantes, transmises par nos parents, enseignants, éducateurs ou autres mentors. Elles ne nous appartiennent même pas vraiment, alors laissons-les … s’envoler !
Pour celles qui persistent, la deuxième étape sera de les écouter, que veulent-elles nous dire ? Bien souvent, elles parlent de nos peurs, de notre manque de confiance en nous.
Dans ce cas, je vous renvoie à l’article que j’avais écrit, qui vous aidera pour la troisième étape, booster sa confiance en soi.
6 pratiques de sophrologie pour booster sa confiance en soi
L’entraînement dont je parle plus haut, c’est de remplacer ces petites phrases décourageantes, chaque fois que vous les percevez, par des phrases encourageantes, positives et qui vous motivent à avancer, essayer, expérimenter. Pour finir, j’aimerais vous dire qu’un bon moyen de ne pas succomber aux petites voix de votre tête est d’écouter votre cœur : vos envies, vos élans, votre pourquoi/pour quoi.
Il n’y a rien de mieux pour faire taire les « il faut », « je dois » de votre voix « bon-ne élève » et vous redonner de la motivation !
Très bons conseils de la part de Francine. Je vous encourage à mettre en place ses pratiques pour booster votre confiance en vous, rare sont les personnes qui n’en ont pas besoin, surtout quand on débute un nouveau projet. Enfin, je vous dirais que tout investissement qui est fait en termes, d’argent, d’énergie et de temps confère à votre projet une priorité.
Votre état d’esprit change et vous donne confiance en vous et foi en votre projet. Je peux même vous dire que c’est exactement ce que j’affirme à mes clients : « Au-delà d’être accompagné pour l’édition de votre livre, au-delà du résultat que vous allez obtenir, le premier service que vous vous rendez, est en faisant le choix conscient de vous impliquer et d’investir dans la réussite de votre projet. »
C’est donc le premier conseil que je vous donne à vous également, si vous voulez aller au bout de votre rêve et qu’il réussisse, vous devez déjà commencer par croire en lui suffisamment pour lui donner tous les moyens qui seront nécessaires, à sa réussite.
L’objectif pour votre livre maintenant c’est sa publication !
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