
Juriste, agent-conseiller littéraire sans oublier autrice de romances à suspenses de thrillers et de formats courts, Nelly Topscher a une vie bien remplie. Avec pas moins de douze livres à son actif, (le prochain sortira à la fin du mois), elle a publié ses premiers ouvrages en maison d’édition avant de passer à l’auto-édition. Quelles en étaient les raisons, Nelly vous explique tout ça dans cette interview qui j’en suis sûr va beaucoup vous inspirer.

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Delphine Bourbon : Vous avez plusieurs cordes à votre arc. Racontez-moi comment de juriste, on devient agent-conseiller littéraire ?
Nelly Topscher : Tout a commencé par un jeu avec un auteur devenu ami. Nous nous sommes rencontrés lors d’une participation à un concours de nouvelles et nous avons vite sympathisé. J’ai adoré son premier roman où j’ai été bêta-lectrice pour la première fois. Je croyais tellement en ce roman et au potentiel de son auteur que j’en ai fait une sacrée promotion. J’ai alors joué son agent par jeu. Durant le confinement, ma responsable nous a dit lors d’une réunion en visio que nous devions profiter de ce moment très particulier pour développer d’autres choses. Je me suis alors posée et j’ai mûri cette idée. Si je pouvais jouer l’agent étais-je capable de le devenir vraiment ? J’ai contacté des agents très connus sur Paris qui m’ont conforté dans mon idée. J’ai demandé alors à ma collectivité territoriale un cumul d’emploi et j’ai créé ma micro-entreprise en quelques clics.
J’ai osé et je ne le regrette nullement.
DB : Que faites-vous en tant qu’agent-conseiller littéraire ?
NT : J’ai allié les deux aspects pour pouvoir proposer diverses options.
Cela va de l’amélioration du manuscrit (recherche d’incohérences, travail sur les personnages, l’intrigue, précorrections, axe d’amélioration, etc), au soutien à la promotion (recherche de service presse, de salons ou dédicaces, promo sur les réseaux) en passant bien entendu par la recherche d’éditeur. J’ai récemment mis en place une option qui consiste à émettre un avis sur le roman avec une fiche de lecture. L’idée étant de donner un premier avis neutre.
J’ai fait le choix de pratiquer des petits prix afin de permettre à tout auteur(e) d’accéder à mes services.
DB : Vos premiers romans ont été publiés en maison d’édition. Pourquoi vous êtes-vous tournée ensuite vers l’auto-édition ?
NT : J’ai choisi de passer en auto-édition, car avec mon entreprise, et donc deux boulots, je savais que j’aurais nettement moins de temps pour produire des écrits. Cela me permet de rester totalement libre de faire ce que je veux, quand je le veux.
DB : Les livres que vous avez publiés en maison d’édition sont dorénavant disponibles en auto-édition ou toujours en maison d’édition ? Et expliquez-moi votre choix ?
NT : J’ai laissé mes titres sous contrat à Art En Mots édition. J’ai sorti les autres en auto-édition. Cela me permet de rester loyale à mon éditrice à qui je n’ai absolument rien à reprocher et d’être libre sur mes autres titres. Le mix est parfait pour moi.
DB : Romances à suspenses, thrillers, vos écrits sont très éclectiques. Quelles en sont les raisons ?
NT : J’aime les défis et comme je lis énormément de thrillers, j’ai décidé un matin de tenter d’en écrire un. L’exercice m’a beaucoup plus, car il demande énormément de réflexion, d’exigence que n’ont pas les romances. Depuis j’écris que cela. Et depuis peu je me remets au format court. Les nouvelles ou les novellas n’ont pas assez de place dans le milieu littéraire actuel et je trouve cela dommage. Le plaisir de lecture est le même, mais pour un auteur c’est un exercice très difficile d’arriver à raconter une histoire de A à Z en très peu de pages.
DB : Est-ce que vos connaissances en droit vous aident pour écrire et développer vos histoires ?
NT : Mon emploi de juriste est ma principale source d’inspiration. Le droit et les cas qu’on peut rencontrer quand on exerce le métier de juriste en maison de justice et du droit, dépassent bien souvent tout ce que l’ont peut imaginer. Il y a dans mes romans bon nombre d’expériences réelles.
DB : J’imagine que, par votre profession, vous connaissiez déjà toutes les mentions obligatoires qui doivent figurer dans un livre avant même de vous lancer en auto-édition.
NT : Pour la plupart oui, mais il m’a fallu tout de même réviser un peu !
DB : Comment faites-vous pour la mise en page de vos livres ?
NT : Je me sers des conseils de mon graphiste qui est aussi un auteur auto-édité. Plus aguerri que moi il me guide et peut vérifier mes fichiers.
DB : Comment faites-vous pour promouvoir vos livres ?
NT : Les réseaux sont des vecteurs de promo incontournables de nos jours. Ils sont devenus essentiels. C’est chronophage certes, mais les réseaux permettent aussi de belles rencontres.
DB : Quels sont vos projets d’autrice pour 2023 ?
NT : Fin février sortira un thriller intitulé Vous n’auriez pas dû. C’est une histoire de vengeance dans le milieu juridique avec une petite touche ésotérique.
Chacun de mes romans porte une partie de moi et ils ont pour beaucoup un point commun : j’y aborde souvent le thème de l’amitié homme/femme. J’aime à dire, en toute modestie, que j’ai créé un nouveau genre : le roman d’amitié. Comme j’aime sortir du moule, j’ai parfois moi-même du mal à classifier mes écrits !!

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