Freyja DeDankill

Freyja DeDankill

Découvrant le goût de la lecture grâce à sa grand-mère, c’est tout naturellement que Freyja DeDankill s’est tournée vers l’écriture. Aujourd’hui autrice de onze romans publiés en auto-édition Freyja se consacre principalement à la littérature fantastique, mais ne met pas de limite à son imagination. Je vous laisse découvrir son interview.

Delphine Bourbon : Parlez-moi de votre parcours, qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?

Freyja DeDankill : À l’âge de 11 ans, ma marraine m’a offert un carnet secret dans lequel j’écrivais tout ce qui me passé par la tête, mais, je me suis lancé véritablement dans l’écriture quand ma grand-mère est partie. J’ai toujours vu ma grand-mère avec un livre dans les mains, elle m’a appris à aimer la lecture et à respecter les livres. J’aimais beaucoup l’écouter me lire des histoires. Je travaillais depuis l’âge de 17 ans comme aide-soignante en maison de retraite ou à domicile, quelques mois après son départ, avec le soutien de mon mari et mes enfants, j’ai quitté mon métier et j’ai publié mon premier livre. J’ai longtemps soigné les gens, aujourd’hui, je veux les faire rêver, les aider à s’évader. C’est peut-être aussi pour moi, un moyen de rester connecté avec elle.

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DB : Pourquoi vous-êtes vous tournée vers la littérature fantastique ?

FDD : C’est tout naturellement que je me suis tourné vers le fantastique. J’écris seulement des histoires où parfois le fantastique s’invite. Je suis une enfant des années 80, bercé par le fantastique, qu’il soit littéraire ou cinématographique et j’ai toujours étais une grande rêveuse. Le fantastique m’apporte beaucoup de liberté dans mes histoires.

DB : Quelles sont vos autres genres littéraires ?

FDD : Policier, aventures, science-fiction… En lecture, comme ma grand-mère, je lis vraiment de tout, que ce soit en auto-édition ou non. Pour l’écriture c’est pareil, je ne me mets pas de barrière.

DB : Pour quelles raisons avez-vous choisi l’auto-édition ?  

FDD : L’auto-édition me permet d’être libre dans mes choix, comme pour la taille de police (14) en Arial que j’ai choisi pour un confort de lecture. L’auto-édition demande beaucoup de travail, mais quand on aime, on ne compte pas. J’aime écrire, imaginer des histoires. Les seules exigences que m’impose l’auto-édition sont les miennes. J’ai toujours été autodidacte, j’aime prendre le temps d’apprendre, faire les choses par moi-même. L’auto-édition me permet de découvrir les différents aspects de l’écriture, mais pas seulement. Écrire en auto-édition, ce n’est pas uniquement écrire une histoire. En plus de la mise en page, des corrections, des heures de recherche pour être cohérent avec son sujet, etc. il faut aussi créer sa couverture, trouver un moyen d’impression, apprendre à faire de la publicité. L’auto-édition c’est plusieurs métiers en un. Ce que j’aime aussi dans l’auto-édition, c’est l’entraide. C’est dans l’ensemble une belle communauté, surtout grâce à Abby qui pour moi est un peu « la maman des auto-édités » et qui a créé le Portail de l’Auto-édition. Elle nous offre une grande visibilité. Il existe aussi l’Indé Wiki, le wiki de l’auto-édition qui permet de retrouver toutes les fiches d’auteurs et de livres liés à la littérature indépendante. Il y a beaucoup de chroniqueurs et de chroniqueuses qui aiment sincèrement l’auto-édition et qui prennent le temps de lire les œuvres. Grâce à toutes ses personnes, les lecteurs et lectrices peuvent découvrir tous les trésors qui se cachent dans l’auto-édition.

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DB : Pourquoi avez-vous choisi de publier vos livres sur le site thebookedition.com ? Les possibilités pour se publier étant multiples, qu’est-ce qui vous a aidé à faire votre choix ?

FDD : J’ai découvert un auteur Auto-édité qui vendait sur ce site. J’ai acheté deux livres et j’ai constaté la qualité de leur produit. C’est une société basée en France, ils sont très réactifs et honnête. Ils font du très bon travail et ils partagent sur leurs réseaux sociaux les livres des auteurs et autrices qui sont sur leur site.

DB : Quelles services du site thebookedition.com utilisez-vous et pour quelles raisons ?

FDD : Pour l’instant, je ne m’en sers que pour l’impression et la vente, tous mes livres sont disponibles uniquement sur le site TheBookEdition. Mais ils ont plusieurs services intéressants tels que la relecture et la correction, le design de couverture ou le service de diffusion, etc., jusqu’à la création de site d’auteur.

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DB : Comment faites-vous pour la mise en page et le travail de correction de votre livre ?

FDD : Je commence par écrire toute l’histoire et je fais moi-même la mise en page. Ensuite, je fais plusieurs relectures et corrections. Puis j’envoie le manuscrit à ma correctrice, Mimie, que je connais depuis plus de vingt ans et avec qui je travaille depuis sept ans. Elle me le renvoie, nous en discutons et une fois corrigé et terminé, nous faisons encore toutes les deux plusieurs relectures. Pour ma dernière saga, Antonio Florez, en plus de ma correctrice, un traducteur, Chochie, nous a rejoints. Il s’occupe de traduire, les dialogues et partie du texte, en espagnol mexicain. En plus de parler la langue, il connait aussi très bien le Mexique pour y avoir vécu et m’apprend beaucoup de chose sur les us et coutumes de ce pays. Il connait aussi très bien l’histoire d’Antonio Florez, qui au départ à était créé et interprété par un streamer français, Wolf of Shadow en Roleplay (RP) sur un jeu vidéo célèbre et dont nous suivions tous les deux l’aventure sur la plateforme Twitch. Ce personnage d’Antonio m’a beaucoup inspiré et l’histoire offerte par wolf of Shadow était tellement incroyable que j’ai voulu la raconter. Une partie de l’histoire du personnage, c’est réellement passé en jeu et le reste vient de mon imagination.

DB : Que faites-vous pour promouvoir vos livres ?

FDD : Je me sers principalement des réseaux sociaux, Instagram, Twitter, Facebook… en plus du bouche-à-oreille.

DB : Quels sont vos projets ?

FDD : Finir la saga d’Antonio. J’ai mis 6 mois à retranscrire tout le jeu du streameur, puis 6 mois à écrire la partie de l’histoire que j’ai imaginé et j’ai sorti les deux premiers Tomes. C’est encore 2, 3 ans de travail qui m’attendent. J’ai du mal à écrire autre chose pour le moment, j’ai une véritable passion pour ce personnage d’Antonio. Après, je reprendrais peu-être certains de mes manuscrits déjà terminés ou inachevés, mais j’aimerais également travailler sur l’écriture de scénarios.

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